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L’addiction, à quoi cela correspond ?

Être en proie à une addiction, c’est se retrouver confronté à un mécanisme qui, souvent, s’est déployé petit à petit. D’une consommation ou pratique occasionnelle, l’individu finit par revenir de manière répétitive à l’objet de son addiction. 

 

Le plaisir est le premier élément recherché : à travers cette consommation ou pratique, un système de récompense se met en place dans l’organisme, en partie grâce à la dopamine (également baptisée « molécule du plaisir »). Pour reproduire cette sensation, l’individu va alors répéter son comportement, souvent de manière abusive. Une altération de sa santé ainsi que de sa vie sociale et professionnelle peut émerger. Cette répétition va progressivement créer une accoutumance et rendre le circuit chimique de la récompense moins efficace, poussant le sujet à augmenter sa consommation. Il entre alors dans un cercle vicieux, où la perte de contrôle et les effets de manque s’installent.

 

Les drogues (dont le tabac et l’alcool font partie) occupent une place prépondérante dans les comportements d’addiction. Selon une étude de l’Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies réalisée en 2019, 41 000 décès par an sont attribuables à l’alcool. 3,4 millions de fumeurs ont recours à des traitements d’aide à l’arrêt du tabac. Un quart des usagers du cannabis en 2017 présentent un risque élevé d’usage problématique ou de dépendance. 

 

Trois facteurs entrent en jeu dans le principe de dépendance addictive : les dispositions de l’individu (qu’elles soient socio-démographiques, neurobiologiques ou psychologiques), le potentiel addictif de la substance ainsi que l’environnement du consommateur.

 

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Addiction aux drogues

 

Une drogue est une substance qui produit un effet sur l’organisme, pouvant modifier les perceptions et le comportement d’une personne. En ce sens, le terme offre un large spectre d’interprétation et englobe une grande famille de produits : légaux ou illégaux, drogues dures ou douces, naturelles ou synthétiques... Lorsqu’on parle communément de drogue, on sous-entend généralement celles qui entraînent un comportement d’accoutumance et de dépendance psychique et/ou physique, comme l’héroïne par exemple. Chaque drogue possède des facteurs de dangerosité très variés, que ce soit dans la sphère individuelle ou sociale. Les conséquences possibles sont donc très diverses : troubles de l’attention, état dépressif, surdosage mortel...

 

Arrêter de fumer

 

Le tabagisme, ou action de fumer, est une toxicomanie qui concerne la consommation du tabac, quelle que soit sa forme. La nicotine est la cause de cette addiction. En manque, l’individu peut ressentir de l’irritation, mal dormir, avoir faim, etc. et va donc renoncer à arrêter de fumer. La fumée inhalée contient, pour sa part, pas moins de 4000 substances chimiques ayant des effets néfastes sur la santé : baisse de fertilité, carence en vitamines B et C, altération de la peau, dégradation des artères cérébrales… Dans les cas les plus graves, des maladies se développent comme la BPCO ou le cancer du poumon.

 

Alcoolisme

 

L’alcoolisme, ou trouble de l’usage d’alcool, concerne un individu dont la consommation d’alcool est excessive et chronique. Être ennuyé quand quelqu’un suggère de boire moins, boire plus que prévu dans un contexte social, se cacher pour boire… font, entre autres, partie des symptômes associés à ce trouble. En 2017, les seuils à moindre risque fixés par les experts sanitaires et les pouvoirs publics étaient dépassés par 24% des consommateurs entre 18 et 75 ans. Selon le rapport Roques, l’alcool est la substance regroupant le plus de facteurs de dangerosité après l’héroïne. Ce trouble, dont la cause pourrait être l’hérédité ou encore des fragilités psychologiques (anxiété, dépression, isolement…), peut intensifier les risques d’une multitude de maladies. 

 

Addiction aux jeux

 

Les jeux de hasard ou d’argent sont également répertoriés cliniquement comme pouvant entraîner une dépendance. Quand le jeu prend le dessus sur la vie d’un individu au point de porter préjudice à ses valeurs et son environnement (professionnel, personnel, familial), on parle d’addiction. La personne ressent une obligation d’aller jouer et/ou cherche à tout prix à récupérer ses pertes. Dans certains cas, même si elle se met en danger financièrement. 

 

Addictions comportementales (travail, achats, sexe, sports...)

 

Les addictions peuvent se retrouver dans les comportements associés à diverses pratiques. Dans tous les cas, il s’agit d’excès et/ou de difficulté à quitter le besoin de répétition. Dans l’addiction au travail, le « workaholique » continue d’effectuer ses tâches en dehors de ses horaires traditionnels, même en vacances. Avec l’addiction aux achats, l’individu répond à un plaisir de convoiter et d’acquérir, souvent guidé par une émotion négative. L’achat est la plupart du temps irréfléchi et peut entraîner un sentiment de culpabilité postérieur. La pratique du sport ainsi que le sexe peuvent également susciter un système de dépendance.

 

Les médecines douces recommandées pour surmonter les addictions

Quand le plaisir s’en mêle, difficile de faire la part des choses et de prendre conscience du mécanisme en place. D’autant que, une fois la prise de conscience effectuée, de nombreuses tentatives d’arrêt ont parfois lieu avant d’arriver à bout d’une addiction. La volonté seule ne suffit pas toujours, c’est pourquoi il est important de se faire aider et accompagner. Les médecines alternatives peuvent participer à une démarche destinée à se défaire d’une addiction.

Les médecines douces, dites aussi médecines alternatives et complémentaires (MAC), n’ont pas vocation à remplacer un traitement médical. En cas de maladie, malaise, trouble important, consultez d’abord votre médecin.