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La fatigue, vue de plus près

Selon l'enquête réalisée par Ipsos et Les laboratoires Therval en 2000, la fatigue touche près de la moitié de la population française. La fatigue (ou asthénie) est induite par l’intensité de notre activité physique mais aussi psychique. On sait que l’on est fatigué lorsqu’on ressent une perte de motivation ou une difficulté à faire des efforts, par exemple. C’est grâce au sommeil et au repos musculaire que notre corps récupère cette énergie, qui nous fait alors défaut. Cette fatigue réactionnelle peut être due à tout un tas de circonstances : manque de sommeil, surmenage professionnel, alimentation déséquilibrée, problèmes relationnels ou sociaux, convalescence… 

 

Cependant, il arrive parfois que la fatigue persiste malgré les temps de repos. Un fossé se creuse alors, entre le niveau d’énergie ressenti par un individu et son envie ou son obligation d’entreprendre. Parmi toutes les fatigues, la plus courante est l’asthénie psychique, qui se caractérise par une lassitude au réveil et la difficulté à trouver une motivation pour entamer sa journée. Elle est généralement accompagnée d’autres troubles comme la perte d’élan vital, la dépression, l’insomnie… 

 

La fatigue intervient aussi comme un symptôme dans beaucoup de différents troubles et sous des formes multiples. Certaines fatigues sont reliées à des affections comme l’anémie (manque de fer), des maladies auto-immunes, des infections bactériennes (maladie de lyme, tuberculose, etc.) ou virales (hépatite B, grippe, etc.)... La consommation de médicaments ou de substances toxiques peut également provoquer des états de fatigue.

 

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Quels sont les troubles liés à cette thématique ?

Syndrome de fatigue chronique

 

Le syndrome de fatigue chronique (STC, ou nouvellement SEID) porte aussi le nom de syndrome des yuppies (de Young Urban Professionals). Il est observé de manière majoritaire chez les personnes d’une moyenne d’âge de 35 ans, très actifs dans leur quotidien. Ce syndrome est diagnostiqué s’il regroupe plusieurs symptômes ayant été observés sur une durée d’au moins six mois, comme par exemple : sommeil non réparateur, malaises après efforts, troubles de la concentration, de la mémoire, fatigue permanente, douleurs musculaires et articulaires...

 

Burn out

 

Le burn out (ou syndrome d’épuisement professionnel) est un état de fatigue extrême, directement causé par un stress chronique d’ordre professionnel. L’individu perd le contrôle et la capacité à mener à bien ses tâches professionnelles. La charge de travail est la cause première, à laquelle peuvent s’ajouter le manque de reconnaissance, d’autonomie, l’insuffisance de communication, par exemple, mais aussi des dispositions individuelles (faible estime de soi, perfectionnisme, lourde responsabilité familiale ou solitude, etc.). Les plans physique et psychique sont touchés. Cet épuisement peut se répercuter en dehors de la sphère professionnelle et aussi glisser vers une forme de dépression ou des envies suicidaires. 

 

Difficultés de concentration

 

À tout âge, la difficulté de concentration est très courante et sans gravité, d’autant plus dans un monde où les sollicitations sont de plus en plus accrues. Pour se concentrer, notre cerveau demande de grandes ressources en énergie. L’incapacité de concentration et l’état de fatigue sont donc reliés. Le cerveau, au lieu de se fixer sur la tâche à accomplir, vagabonde et se porte ailleurs. Si cette difficulté se manifeste de manière récurrente et/ou si d’autres symptômes l’accompagnent, elle peut témoigner d’un trouble, qui se révèle généralement différent selon l’âge de l’individu.

Les médecines douces recommandées pour soulager la fatigue et le burn-out

La fatigue est un état intrinsèque à notre fonctionnement biologique. Les besoins d’activité et de repos vont de paire. Mais certaines fatigues persistent et il est parfois difficile d’en déceler l’origine ou d’en venir à bout. Les médecines douces peuvent aider à apaiser le mental pour régénérer ses capacités psychiques, elles peuvent aussi permettre à notre corps de trouver des instants de repos intenses et salutaires. Enfin, elles peuvent nous aider à cheminer vers un meilleur équilibre de vie, où la vitalité reprend sa juste place.

Les médecines douces, dites aussi médecines alternatives et complémentaires (MAC), n’ont pas vocation à remplacer un traitement médical. En cas de maladie, malaise, trouble important, consultez d’abord votre médecin.