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Le stress, qu'est-ce que c'est ?

Le stress est un mécanisme naturel du corps face à une situation perçue comme inquiétante, hostile, dangereuse. En réponse, l’organisme se prépare à agir ou à s’adapter et traverse alors quatre phases : réaction, résistance et adaptation, épuisement, retour à la normale. Si une juste quantité de cortisol (fameuse « hormone du stress ») est bénéfique pour rester stimulé, alerte, motivé au quotidien, une quantité trop faible ou trop forte crée des désagréments.

Jouant sur la santé mentale, émotionnelle et physique, les manifestations non maîtrisées du stress et de l’anxiété peuvent s’immiscer dans le quotidien et sont parfois difficiles à déceler. Pourtant, selon une étude réalisée en 2019 par Opinion Way avant la crise sanitaire de la COVID-19, le niveau de stress ressenti au cours des cinq années précédentes était toujours aussi important ou croissant pour 82 % de la population française.

Alors d’où viennent ces troubles et comment les gérer ? Quelle que soit la forme avec laquelle ils viennent se manifester, le stress et l’anxiété prennent principalement leur source vis-à-vis d’inquiétudes personnelles. En France, elles sont notamment d’ordre financier pour 43% de la population et d’ordre professionnel pour 35 %. Bien sûr, le stress peut aussi être généré à échelle collective par des aspects politiques, économiques ou sociaux. Parfois également, il arrive qu’une sensibilité émotionnelle pré-existante expose une personne à un stress dont la source est intangible.

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Quels sont les troubles liés à cette thématique ?

Peurs et phobies :

La peur est un état émotionnel éprouvé face à un danger, que celui-ci soit imaginaire ou réel. Lorsque cet état se transforme en trouble, on parle de phobie. La réaction émotionnelle phobique face à l’objet ou la situation (objectivement sans danger) est alors exacerbée, voire irrationnelle. Elle peut induire des tactiques d’évitement, provoquer des attaques paniques ou encore créer des réponses corporelles (palpitations, vertige…). Il y a des phobies dites spécifiques comme, pour n’en citer qu’une, la phobie animale (araignées, serpents…) et des phobies dites complexes (agoraphobie et phobies sociales).

Trouble anxieux généralisé : 

Dans certains cas, le sentiment d’insécurité est chronique et n’est rattaché à aucune situation réelle. Ce trouble se manifeste à travers divers symptômes (troubles du sommeil, de la digestion, irritabilité…) et peut aller jusqu’à provoquer des attaques paniques extrêmement intenses. Lorsqu’il persiste de manière récurrente sur une durée significative d’au moins 6 mois, on parle alors de trouble anxieux généralisé ou TAG.

Stress post-traumatique :

Il y a traumatisme lorsqu’un choc violent d’ordre émotionnel ou physique est vécu par un individu, vis-à-vis d’un événement brutal (agression, accident, décès, rupture…) dont il est victime ou témoin. La souffrance engendrée peut alors créer un état de stress post-traumatique. Le sujet va développer différents symptômes liés à la reviviscence de cette menace. Cela peut notamment être des flash back, des difficultés de concentration, des réactions à certains stimulus…

Troubles psychosomatiques :

Parfois, le corps (soma) est directement impacté par l’activité de l’esprit (psyché). Le stress est alors lié aux dispositions émotionnelles et mentales de l’individu. On parle de troubles psychosomatiques car le corps manifeste un désordre sans cause organique. L’appréhension d’un événement, par exemple, peut causer une perte d’appétit ou encore déclencher des sueurs excessives. Anodin lorsqu’il est passager, ce trouble peut persister au gré du quotidien et aller jusqu’à créer de véritables maladies psychosomatiques.

Hypocondrie :

On parle d’hypocondrie lorsqu’un individu est préoccupé par sa santé à l’excès. Il interprète – voire analyse – chaque manifestation de son corps de manière péjorative et comme étant le signe d’une maladie, généralement grave. Pour se sentir apaisé, le sujet peut avoir tendance à multiplier les consultations médicales. Ce mécanisme d’angoisses obsessionnelles infondées peut être causé par de nombreux facteurs liés à l’environnement du sujet (éducation, hérédité, témoin d’un décès à la suite d’une maladie…).

Confinement et enfermement :

Les périodes de confinement vécues en réponse à la propagation de la COVID-19 représentent des facteurs potentiels de grand stress, notamment à travers la contrainte d’enfermement et d’isolement. Différentes fragilités psychologiques ou dérèglements somatiques peuvent se révéler dans un environnement aussi atypique : dépression, agressivité, peur du vide, peur des autres, pensées ruminantes, troubles digestifs, troubles du sommeil…

 

Les médecines douces recommandées pour soulager le stress

Le recours à des médecines non conventionnelles est souvent sollicité pour agir sur les troubles liés au stress et à l’anxiété, car ces thérapies vont puiser leur efficacité en s’intéressant au patient de manière globale. Elles lui permettent de gagner en autonomie vis-à-vis de la gestion de ses troubles émotionnels et psychiques, plutôt que de chercher à simplement en contrer les symptômes.

Les médecines douces, dites aussi médecines alternatives et complémentaires (MAC), n’ont pas vocation à remplacer un traitement médical. En cas de maladie, malaise, trouble important, consultez d’abord votre médecin.