Les thérapeutes et coachs référencés sur ce site ne sont pas des médecins. En cas de maladie, malaise, trouble important, consultez d’abord votre médecin. En savoir plus... J'ai compris

La grossesse dans la vie d’une femme

En 2020, 740 000 naissances ont eu lieu en France. Tout autant que la puberté, porter un enfant, accoucher, materner est un moment charnière. Il opère de profonds changements, tant physiques que psychologiques, pour les femmes qui deviennent mères.

Tout est transformation. Le corps change, réagit. Différents symptômes voient le jour (prise de poids, nausées et vomissements, essoufflement, fatigue et/ou insomnie, mal de dos…). Psychologiquement, de nombreuses émotions se manifestent, parfois contradictoires. Des peurs et des joies émergent. Certains désirs font l’expérience de la réalité (sexe de l’enfant, naissance prématurée, projet de grossesse bousculé…). Le stress peut aussi prendre une place complexe.

La vie même de la femme se réorganise et doit s’adapter : ses activités professionnelles et personnelles, ses relations, l’équilibre du couple. Dans le même temps que la mère met au monde son nouveau-né, elle donne naissance à une nouvelle manière d’être elle-même, sociale tant qu’intime. On parle de matrescence.

Pour certaines femmes, la grossesse n’est pas toujours un projet, un désir ou une possibilité physiologique. Un accompagnement est donc parfois nécessaire pour faire face à la présence ou l’absence non désirées d’une fécondation.

Chercher un praticien

Quels sont les troubles liés à cette thématique ?

Infertilité

 

En l’absence de grossesse après 24 mois de tentatives de conception, un couple est considéré comme infertile. C’est le cas pour environ 10% des couples, selon Santé Publique France. Si l’on peut attribuer trois quarts des infertilités d’un couple soit à l’homme, soit à la femme, soit aux deux, il peut y avoir jusqu’à 25% de cas où l’origine des difficultés de conception ne peut être expliquée après des examens cliniques. Des causes psychologiques peuvent alors être mises en cause. 

 

Accompagnement FIV

 

Dans certains cas, la grossesse est rendue difficile. Plusieurs facteurs peuvent entrer en jeu : mauvaise qualité des cellules reproductrices (ovocyte pour une femme et spermatozoïde pour un homme), cas d’endométriose avancée, trompes défaillantes... La FIV (Fécondation In Vitro) est une technique de PMA (Procréation Médicalement Assistée) qui consiste à reproduire le processus de fécondation naturelle (en l’optimisant) pour obtenir la rencontre des gamètes hors du corps, avant de les transférer au sein de l’utérus de la future maman. Un programme d’accompagnement en médecines douces permet de soutenir et renforcer les chances de réussite dans ce parcours.

 

Préparation à la grossesse et à l’accouchement

 

Définir son projet de grossesse, entretenir une bonne hygiène de vie pour permettre au fœtus de se développer correctement, accueillir ses émotions et les profonds changements qu’une telle étape exige… Et, bien sûr, faire face à l’imprévu et aux difficultés qui peuvent être rencontrées… Tout cela demande de grandes ressources. Ce parcours intense peut être traversé avec le soutien de spécialistes de la grossesse, de la naissance et de la période périnatale, ainsi que des professionnels du bien-être.

 

Stress de la femme enceinte

 

Certaines femmes se révèlent par leur épanouissement au cours de leur grossesse. Pour d’autres, l’histoire est différente : fatigue permanente, déprime, angoisses… Si le stress est une réaction normale qui permet à la femme de se préparer à cet événement et à son nouveau rôle, il peut aussi être chronique ou aigu et impacter le déroulement de la grossesse et la santé du nourrisson. Bien sûr, chaque femme a son vécu et est plus ou moins susceptible d’y être exposée. Le stress intense reste néanmoins un possible facteur de risque à considérer.

 

Baby blues ou dépression post-partum 

 

Le baby blues (aussi appelé syndrome du troisième jour) surgit dans les 3 à 10 jours après l’accouchement. Bouleversement hormonal et émotionnel, cette étape est naturelle et peut être caractérisée par une certaine tristesse, de l’irritabilité, de l’anxiété, des changements d’humeur, une perte d’appétit... Une grande majorité de femmes la rencontrent. Si celle-ci dure plus de deux semaines, c’est qu’un syndrome de dépression post-partum prend le relais. Les conséquences possibles, si cette dépression n’est pas gérée à temps, sont alors plus graves, car la mère peut perdre la capacité d’offrir à son nourrisson l’empathie et la relation nécessaire à son développement.

 

Avortement

 

L’avortement est une grossesse interrompue avant le terme où le fœtus est viable (20 semaines de grossesse). Cette interruption peut être accidentelle. L’embryon est expulsé hors de l’utérus et on parle alors de fausse couche. Dans d’autres cas, elle peut être provoquée. Soit parce que la grossesse n’est pas désirée par la mère, qui va donc avoir recours à une IVG (Interruption Volontaire de Grossesse). Soit pour des causes médicales, s’il y a danger pour la vie de la mère ou si le fœtus présente une anomalie ou une maladie, notamment. 

Les médecines douces recommandées sur le thème de la grossesse

La grossesse rassemble de nombreuses thématiques, auxquelles les médecines douces peuvent participer. On peut avoir envie de moments de bien-être pour se chouchouter, chercher un accompagnement pour optimiser ses chances ou encore avoir besoin d’un soutien psychologique et/ou didactique auprès de professionnels et thérapeutes spécialisés dans ce domaine.

Les médecines douces, dites aussi médecines alternatives et complémentaires (MAC), n’ont pas vocation à remplacer un traitement médical. En cas de maladie, malaise, trouble important, consultez d’abord votre médecin.