Les thérapeutes et coachs référencés sur ce site ne sont pas des médecins. En cas de maladie, malaise, trouble important, consultez d’abord votre médecin. En savoir plus... J'ai compris

Le mal de tête, quel impact ?

Selon l’OMS (Organisation mondiale de la Santé), au moins la moitié de la population mondiale entre 18 et 65 ans a connu un mal de tête au cours d’une année écoulée, et 30% d’entre eux ont fait état d’une migraine. Fortement invalidantes, ces affections ont des conséquences socio-économiques importantes. Elles sont à l’origine de millions de journées de travail ou de scolarité perdues et constituent donc un problème de santé publique majeur. Pourtant, elles sont encore difficilement diagnostiquées, reconnues et traitées.

 

Pour un individu souffrant de céphalées, les conséquences sont fonctionnelles. Selon l’intensité du trouble, l’accomplissement de certaines activités peut devenir impossible. Mais le retentissement est également émotionnel. La qualité de vie est altérée, notamment par la gestion de la fatigue engendrée, l’appréhension des crises et la mise en place progressive de conduites d’évitement de certaines activités. Des troubles anxieux et dépressifs sont également souvent associés. 

 

Il existe des céphalées primaires, où le mal de tête est une maladie en soi. Les plus courantes sont la migraine (avec ou sans aura) et la céphalée de tension. D’autres céphalées sont dites secondaires. Elles interviennent en tant que symptôme ou douleur associée à d’autres affections ou états pathologiques : grippe, consommation excessive d’alcool, troubles psychiatriques, traumatisme crânien ou cervical, sinusite… Enfin, certains maux de têtes correspondent à des névralgies crâniennes et faciales (douleur localisée sur un nerf sensitif).

 

Chercher un praticien

Quels sont les troubles liés à cette thématique ?

Migraine


La migraine sans aura (80% des cas) survient par répétition de crises. Elle est caractérisée par une douleur souvent unilatérale et/ou pulsatile, modérée à sévère, ayant une durée de 4h à 72h sans traitement. D’autres symptômes y sont associés : incapacité à poursuivre une activité et nécessité de se coucher, intensité aggravée par l’effort physique, nausées (voire vomissements), intolérance au bruit (phonophobie) et à la lumière (photophobie). Avec aura, la migraine est précédée de signes neurologiques annonciateurs. L’origine de la migraine est une prédisposition génétique et s’active selon de nombreux facteurs déclenchants : rythme de vie, hormones, stress… 

 

Céphalée

 

Mal de tête le plus courant, la céphalée de tension peut être épisodique ou bien chronique. La douleur, légère à modérée, est souvent diffuse et bilatérale. Contrairement à la migraine, la céphalée de tension n’est pas aggravée par l’effort physique et n’entraîne pas de nausées ou vomissements. L’hypersensibilité à la lumière ou au bruit est possible mais ne peut pas être simultanée. La céphalée de tension survient généralement dans des cas de fatigue, de tension psychologique ou de surconsommation médicamenteuse. Le stress et l’anxiété sont des facteurs aggravants. Elle peut entraîner des difficultés de concentration et des raideurs musculaires dans le cou. 

 

Les médecines douces recommandées pour surmonter les maux de tête

Avoir mal à la tête peut être très contraignant dans l’exercice de différentes activités du quotidien, qu’elles soient professionnelles ou sociales. Les médecines douces peuvent aider à soulager les céphalées et également accompagner les individus dont la sphère psychologique ou sociale est impactée par ces troubles. C’est notamment le cas de la relaxation ou des thérapies permettant la gestion du stress et des émotions. 

Les médecines douces, dites aussi médecines alternatives et complémentaires (MAC), n’ont pas vocation à remplacer un traitement médical. En cas de maladie, malaise, trouble important, consultez d’abord votre médecin.