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Le sommeil, vu de plus près

Les troubles du sommeil ont significativement augmenté au cours des dernières décennies. Selon des sondages réalisés par OpionWay pour l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance, un tiers des français souffre d’au moins un trouble du sommeil en 2015 et on compte 8 français sur 10 se réveillant la nuit avec une durée d’éveil moyenne de 32 minutes en 2020. Alors comment fonctionne le sommeil et comment peut-il être perturbé ?

Le sommeil est un état d’endormissement caractérisé par une baisse de conscience, une diminution du tonus musculaire, ainsi qu’une persistance des réflexes et des perceptions sensitives. Il est déclenché par la mélatonine (ou hormone du sommeil), elle-même produite et libérée dans l’organisme par la glande pinéale en situation d'obscurité. Pendant que l’on dort, le corps se régule et des rêves surviennent.

Essentiel au bon fonctionnement de notre organisme (pour la vitalité cérébrale, l’immunité, le métabolisme, etc.), le sommeil est la forme de repos la plus aboutie. Il est constitué de plusieurs cycles d’une durée de 60 à 120 minutes, à l’intérieur desquels se succèdent différentes qualités d’activité cérébrale : transition éveil-sommeil, sommeil lent (comprenant lui-même plusieurs phases de profondeur croissante) et sommeil paradoxal (phase des rêves). Le sommeil évolue au cours de l’existence en fonction de l’âge, des besoins, du rythme et de l’hygiène de vie. 

Bien que crucial pour la santé, le rapport au sommeil est très différent en fonction des individus. Certains ont conscience de son importance. D’autres considèrent que dormir est une perte de temps et leur besoin de sommeil reste sous-estimé. Certains s’endorment en un rien de temps et ont des cycles de sommeil équilibrés. Pour d’autres, le sommeil représente de réelles difficultés. Cette dernière catégorie d’individus est de plus en plus importante. Un tiers des français n’est pas satisfait de son sommeil en 2019. Véritables dysfonctionnements, ces troubles peuvent avoir un réel impact sur la santé et nécessitent d’être considérés.

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Quels sont les troubles liés à cette thématique ?

Insomnie

L’insomnie est une impossibilité à trouver le sommeil, qui peut se manifester par la difficulté à l’endormissement, par des réveils nocturnes ou encore par un réveil trop précoce le matin. Chronique ou transitoire, c’est l’un des troubles du sommeil les plus répandus. Il peut être causé par des aspects psychologiques (stress, dépression, choc traumatique...) ou des aspects liés à l’hygiène de vie : consommation de substances (alcool, café...), rythme décalé, surcharge de travail, temps devant les écrans... Ce trouble affecte la capacité réparatrice du sommeil et donc impacte la santé.

Somnolence diurne

Parfois le sommeil s’invite dans l’état de veille. Généralement reliée aux épisodes insomniaques ou à des nuits trop courtes imposées par le rythme de vie, la somnolence diurne pathologique est un besoin non désiré et incontrôlable de dormir au cours de la journée. Ce trouble engendre des difficultés de concentration, des réveils difficiles, l’envie de dormir permanente pouvant aller jusqu’à des endormissements involontaires, souvent dans des situations de monotonie ou de passivité (en voiture, en classe, en réunion…). Il augmente donc le risque d’accidents et une baisse des performances.

Apnée du sommeil

L’apnée du sommeil (ou SAHOS pour syndrome d’apnées–hypopnées obstructives du sommeil) est un trouble respiratoire du sommeil. Il est caractérisé par des pauses respiratoires fréquentes et anormales de quelques millisecondes ou secondes au cours du sommeil. L’obstruction du pharynx est alors en cause. Le sommeil étant désorganisé, d’autres troubles peuvent apparaître du fait de l’apnée du sommeil, comme la fatigue, des somnolences diurnes, des troubles cardiovasculaires...

Hypersomnie

L’hypersomnie concerne un excès pathologique de sommeil, nocturne ou parfois diurne, et se décline en différents troubles. Il y a d’une part l’hypersomnie secondaire, causée par un contexte précis facile à identifier, comme une maladie, un épuisement physique, une prise de médicaments… D’autre part, l’hypersomnie primaire (ou centrale), qui peut prendre plusieurs formes, notamment la narcolepsie où le sujet passe de l’éveil au sommeil de manière instantanée au cours de la journée. L’origine de l’hypersomnie primaire n’est pas toujours explicable. 

Somnambulisme

Le somnambulisme fait partie de la famille des parasomnies et se produit pendant la période de sommeil lent profond. Elle désigne un automatisme ambulatoire nocturne : l’individu exerce des mouvements précis ou réalise des actes non complexes, parfois quotidiens, sans en avoir conscience. Il n’a ensuite aucun souvenir de ceux-ci au réveil. Les causes évoquées sont principalement génétiques et pourraient être liées au manque de sommeil, au stress, aux migraines… Le somnambulisme peut entraîner une fatigue chronique et des risques d’accidents. 

 

Les médecines douces recommandées pour soulager les troubles du sommeil

Rêve ou cauchemar, le sommeil n’a pas la même définition pour tout le monde. Il est néanmoins indispensable à notre organisme, et les troubles associés au sommeil doivent être pris très au sérieux : le manque de sommeil peut en effet peser lourd sur notre santé. Les médecines douces peuvent accompagner un retour vers une qualité et une durée de sommeil équilibrée.

Les médecines douces, dites aussi médecines alternatives et complémentaires (MAC), n’ont pas vocation à remplacer un traitement médical. En cas de maladie, malaise, trouble important, consultez d’abord votre médecin.