Coaching

Coaching de vie - Détox : et si on allégeait nos relations ?

20/04/2022 - minutes de lecture
Publié par Elise VITARD
Partager :

C’est le printemps. Le moment idéal pour (re)commencer à prendre soin de soi, ce qui ne passe pas que par une alimentation saine et de l'activité physique. Vos relations ont aussi un impact sur votre corps. Vous êtes vidé.e après avoir vu Josiane. Vous redoutez l’appel de Robert. Vous vous faites des nœuds au cerveau parce que “ça ne se fait pas d’annuler”. Ci-dessous quelques astuces issues du coaching, de la PNL et de la Communication non-violente pour des relations plus saines.

 

Je m’écoute

Vous devez déjeuner avec un collègue, mais vous savez qu’il ne parlera que de lui. Vous avez un nœud dans l’estomac. Ce qui devrait être un moment de convivialité vous coupe l’appétit. Mais le rendez-vous est pris. Il est midi. Bientôt votre collègue va débarquer tout sourire avec un “c’est bon, on y va ?” et sans attendre de réponse, il appuiera sur le bouton de l’ascenseur. Pause. On rembobine. C’est le moment d’écouter ce que vous crie votre corps. Demandez-vous ce qui est important pour vous en allant à ce rendez-vous. S’il s’agit de tenir vos promesses, alors vous honorerez votre sens de l’engagement. Vous pouvez aussi vous demander ce que vous ne digérez pas au point que votre estomac se révolte. Est-ce l’équilibre du temps de parole ? La manière dont il vous écoute ? Sa tendance à tout ramener à lui ? Êtes-vous gêné.e par ses confidences ? Listez vos réponses et identifiez le besoin non respecté.

 

Je m’allège

Maintenant que vous savez ce qui cloche, vous pouvez choisir, en conscience, d’annuler le déjeuner ou d’y assister malgré tout. Si en effet, votre valeur d’engagement reste la plus forte alors, c’est elle qui devra être privilégiée. À défaut, vous risquez de basculer dans la culpabilité. Ceci n’est qu’un exemple parmi les nœuds relationnels du quotidien. Quelques astuces pour vous les desserrer : 

 

* Moduler la fréquence : personne ne vous met le couteau sous la gorge pour appeler votre mère tous les jours. Vous pouvez diminuer, en douceur, la fréquence de vos échanges.

 

* Réduire sa disponibilité : accordez-vous du temps avant de répondre aux textos ou d’écouter les messages de votre répondeur.

 

* Gare aux relances : ne remettez pas une pièce. Si la conversation vous pèse, ne relancez pas. On n’est jamais obligé de répondre et on communique toujours, même par le silence.

 

* Le plaisir d’abord : avant tout rendez-vous, demandez-vous ce qui vous plaît chez la personne que vous allez voir. Qu’aimez-vous particulièrement quand vous êtes avec elle ? Savoir ce qui nous fait du bien nous met dans de meilleures dispositions pour être en lien. 

 

Si cette personne fait partie de votre famille, vous pouvez en plus vous demander : “Si elle n’était pas ma tante, est-ce que je ferais le choix d’être en lien ?”. Cette question permet à la fois de faire un choix encore plus conscient et de prendre du recul sur les loyautés familiales qui sont souvent le nid de relations souffrantes. C’est aussi ouvrir la boîte de Pandore. Mais pour bien vivre ses relations, il est difficile de faire l’économie de la lucidité. 


Reconnaître ce qui nous dérange chez l’autre et choisir d’être en lien sans nourrir d’attentes est, selon moi, la meilleure façon d’aimer (voir l’excellent livre d’Ilios KotsouEloge de la lucidité”).

 

Je m’affirme

S’affirmer ce n’est pas écraser l’autre. C’est se choisir d’abord et ensuite cohabiter avec l’autre. Votre bien-être avant tout. Si vous ne vous sentez pas assez bien pour sortir dîner avec Jean-Jacques, restez chez vous. Il vaut mieux lui expliquer votre besoin et reporter pour un moment de meilleure qualité. Cela lui montrera également que vous voulez entretenir une relation mature, basée sur la compréhension et la confiance. Et si vous avez le trac de lui dire, entraînez-vous avec des exercices de communication non-violente.

 

Un déséquilibre relationnel est aussi nuisible qu’une alimentation malsaine, un mauvais sommeil ou le manque d’exercice. Si la course à pied ne vous fait pas rêver ou si vous êtes drogué.e aux éclairs au chocolat, commencez par travailler vos liens. Vous entrerez alors dans le cercle vertueux de l’amour et de l'affirmation de soi. Une autre façon de gagner en hygiène de vie.

 

Article rédigé par Elise Vitard, Coach de Vie


15 avis
Partager :