Les hypersensibles sont souvent vus, à tort, comme des personnes qui pleurent devant des films romantiques ou sur des chansons tristes. C’est une vision bien étroite de cette particularité psychique.
Voilà la définition de l’hypersensibilité selon Wikipédia :
« L'hypersensibilité, en psychologie, est une sensibilité plus haute que la moyenne, provisoirement ou durablement, pouvant être vécue avec difficulté par la personne concernée elle-même ou perçue comme « exagérée », voire « extrême », par son entourage.
Cette notion renvoie à un tempérament, à une caractéristique individuelle qui permet d'identifier un ensemble clinique défini en 1996 par Elaine Aron. L'autrice revisite, par le biais d'études empiriques, le concept de « sensibilité innée » introduite en 1913 par Carl Gustav Jung.
Selon les recherches qui ont suivi, les « individus hautement sensibles » représenteraient entre 10 et 35 % de la population. Les caractéristiques de cet ensemble découlent d'une plus forte réactivité à une même stimulation, ce qui a des aspects positifs – Jung parle de « caractère enrichissant » – et des aspects négatifs, comme une sensibilité accrue à la peur.
Le terme « individu hautement sensible » est ici traduit par « hypersensible ». D'autres traductions rencontrées sont « hautement sensible » ou « sensibilité élevée ». Marie-France de Palacio et Saverio Tomasella proposent d'utiliser les termes « ultrasensible » et « ultrasensibilité », censés se départir de la connotation péjorative d'excès. »
Cette hypersensibilité se traduit par un ressenti fort de tout ce qu’il se passe autour de nous, la difficulté étant souvent de faire la différence entre ce qui est extérieur à moi et intérieur à moi, cette énergie qui m’est propre et celle qui ne m’appartient pas et qui peut me submerger, me polluer.
Comment reconnaît-on les personnes hypersensibles ?
Les hypersensibles font de bons thérapeutes grâce à leur forte empathie. Ils ont donc une grande facilité à se mettre à la place de la personne qu’ils accompagnent et peuvent mieux la comprendre et l’aider. En contrepartie, l'hypersensible ne devra prendre garde à ne pas se laisser submerger par le vécu de son consultant et pensera à cultiver la prise de recul pendant la séance.
De manière générale, l’hypersensible aura comme amie la nature pour pouvoir libérer le trop plein d’émotions en lui. Il pourra se créer une protection énergétique, en utilisant des pierres, des prières, tout ce qui lui parlera le plus en fonction de ses croyances.
Les sens des hypersensibles (toucher, ouïe, vue, odorat, goût) sont très développés. Chez eux, l’instinct est fort et leur sixième sens très présent. Souvent, leur première impression est la bonne. Ils perçoivent par exemple très bien les personnes fausses ou manipulatrices. Ils développent souvent leur clair-ressenti (clair-voyance, clair-audience, clair-sentience, odorat) et apprennent à s’en servir facilement. Avec le temps, ils peuvent même développer d’autres facultés subtiles.
Comment gérer son hypersensibilité et en faire une force
L’hypersensibilité peut parfois être vue, par ceux qui la vivent, comme un handicap, car le monde n’y est pas directement adapté (guerre, conflit, stress). La personne hypersensible est même souvent mal accueillie par la société, voire son entourage, ce qui peut le pousser à s’éloigner, faire un tri autour d’elle pour privilégier les personnes se mouvant dans une énergie identique à la leur ce qui peut impliquer de mettre de la distance avec sa propre famille. C’est une situation difficile même si finalement, elle lui sera bénéfique.
Si vous vivez votre hypersensibilité comme un sacerdoce, il est bon de se rapprocher d’autres personnes hypersensibles qui sauront vous écouter et vous comprendre. Identifier sa forme d’hypersensibilité, la connaître pour l’apprivoiser et en faire une force dans sa vie de tous les jours est un challenge qui en vaut le coup pour tout ce qu’elle peut vous offrir dans votre quotidien personnel ou professionnel.
